Année 1983/1984 (2)

Au 4e tour Soisy rencontrera Melun, 3e division de l’époque se qui correspond à une équipe National de maintenant.

Commentaire du Républicain :

SOISY SUR SEINE AU TABLEAU D’HONNEUR
A Soisy sur seine, par contre, on a fait que frôler la surprise. Melun s’imposant finalement 3-2, sans faire impression, ni collectivement, ni par ses individualités. Mais les hommes de PICHON méritent sans conteste de figurer au tableau d’honneur du quatrième tour malgré leur courte défaite.
Ce fut le seul commentaire du Républicain, n’ayant pas déplacé de journaliste pensant que nous allions prendre une(tôle)vu la différence du nombre de division(6) par contre le Parisien nous à fait des éloges sur leur journal,pendant trois jours.

Voici les différents commentaires de ces journalistes :
Parisien de Seine-et-Marne
A DEUX DOIGTS DE L’EXPLOIT



Le 13 novembre 1983(stade Marchand à Soisy sur seine)
MELUN (3e division Nat.) bat SOISY (1er division de district) 3 à 2
Beau temps frais, pelouse en mauvais état. Arbitrage MAMUNARIZ.
Buts pour Soisy, T.BIOTTEAU(1er) ,VEDEL(76e)
Buts pour Melun,OLIVIER(55e), SANGUINO(64e) sur penalty et BONNET(72e)
Melun revient de loin. Très motivée, l’équipe locale a bien joué le coup, surtout en première mi-temps.
Les Seine-et-Marnais ont été rapidement surpris par l’attaque soiséenne qui démarra la partie sur les chapeaux de roue. C’est ainsi que l’ailier Thierry BIOTTEAU, interceptant l’engagement des Melunais, trompa à froid le portier visiteur TROGNON (1-0).
Les hommes de MALHERBE tentèrent de réagir. Mais ce sont une nouvelle fois les locaux qui se créèrent une bonne occasion par Thierry BIOTTEAU, qui, d’un tir très tendu, obligea TROGNON à se détendre.
Melun fit ensuite l’essentiel du jeu sous l’impulsion de SANGUINO et OLIVIER, menaçants aux 30e, 36e et 46e minutes.
A la reprise, les locaux dominèrent quelque peu avant de tomber dans le piège melunais. Un corner bien tiré par SANGUINO (55e) permit ainsi à OLIVIER d’égaliser de la tête au grand désappointement de la défense soiséenne (1-1).


Les visiteurs doublèrent la mise neuf minutes plus tard (61e) par l’ex Corbeillois SANGUINO qui transforma un penalty accordé pour une faute de JURADO sur RUSSAIL (1-2).
Les malheurs de Soisy n’étaient pas terminés pour autant, puisque BONNET offrait un troisième but à son équipe (72e) (1-3).
C’était seulement mal connaître la détermination des soiséens qui se ruèrent de nouveau sur le but seine et marnais. Leurs efforts allaient d’ailleurs être récompensés puisque VEDEL parvint à réduire la marque (76e) en trompant TROGNON bien avancé (2-3).
Tout était donc encore possible pour les locaux qui multiplièrent les attaques par ROUILLON et surtout François BIOTTEAU, lequel ; expédia une superbe tête (78e) sur la barre de Melun. Mais les melunais préservèrent finalement leur petit but d’avance.
Soisy sur seine : Lassale, Thierry puis Legargasson (66e), Rouillon, Schellaert, Ayuso, Pichard, F.Biotteau, Pichon, Vedel, T.Biotteau.
Melun : Trognon, Turinay, Rama, Hernandez, Eude, Bonnet, Olivier, Louis, Russail, Dautrenay, Sanguino.

Journal du district de l’Essonne

CINQUANTE CINQ MINUTES D’ESPOIR

U.S.Melun- A.S.Soiy-sur seine: 3-2
Buts : T.BIOTTEAU(1er) et VEDEL(76e) pour Soisy ; OLIVIER(55e), SANGUINO(63e sur penalty,
BONNET(72e) pour Melun.
Temps froid, pelouse très mauvaise.
Arbitre : M.AMMUNARIAZ
A.S.S.S : LASSALE, JURADO, SCHELLAERT, THIERRY puis LEGARGASSON(65e), ROUILLON, AYUSO, PICHARD, F.BIOTTEAU, VEDEL, PICHON, T.BIOTTEAU
Entraîneur : R.PICHON.
U.S.M : TROGNON, TURINAY, EUDE, RAMA, HERNANDEZ, BONNET, OLIVIER, LOUIS, DAUTREMAY, RUSSAIL, SANGUINO
Entraîneur : D.MALHERBE
L’équipe battu sablant le champagne et les vainqueurs prenant un savon par leur entraîneur, c’était un après match assez paradoxal, dimanche à Soisy sur seine. Mais si Daniel MALHERBE n’avait pas tort de montrer son mécontentement, les soiséens ne se trompaient pas en affirmant qu’ils sortaient grandis de ce court échec face à une formation de 3e division ( équivalent à la National de nos jours).
Privé de WIECZOREK, blessé la semaine précédente contre Vichy, la défense melunaise porte une large responsabilité dans cette qualification tirée par les cheveux puisqu’elle obligea le onze visiteur à courir d’entrée après le score et qu’une seconde bévue lui coûta encore des sueurs froides en fin de match.
« Nous avons commis deux erreurs inadmissibles » déclarait D.MALHERBE, « le premier but au bout de quinze secondes, nous ne devons jamais le prendre sans une grossière erreur et c’est encore une passe en retrait mal assurée qui relance le match à 3-2, alors que nous l’avons bien en mains
à 3-1. Et l’état lamentable du terrain n’explique pas tout. »
Alors qu’on était en droit de penser que Melun allait entrer dans le match avec la volonté de faire la décision la plus vite possible,Soisy ouvrait le score sur la première action de jeu avant même la 20e seconde ! C’est Thierry BIOTTEAU qui exploitant une mésentente entre RAMA et TROGNON créait la sensation dans le stade.
La réaction des préfectoraux étaient vive, mais ce n’est qu’à la 11e minute qu’un tir de RUSSAIL dévié de la tête par ROUILLON au-dessus de la transversale faisait tremblés les supporters locaux. A la 16e minute, un cafouillage créé par SANGUINO (récupérant un mauvais dégagement) devant le but défendu par J.L.LASSALE était bien près d’aboutir, mais le portier local s’interposait avec brio sur tir de RAMA dévié au passage.
Très limité dans ses évolutions par la pression des visiteurs, Soisy plaçait un contre dangereux par T.BIOTTEAU, mais son tir trop croisé sortait de peu au grand soulage ment de TROGNON.
A la 34e minute , c’est LASSALE qui se mettait en évidence en s’envolant pour dévié un tir de OLIVIER et à la 43e, on le retrouvait détournant un tir de SANGUINO avant que ROUILLON sur sa ligne ne repousse la reprise de BONNET. Le repos intervenait sur un score inchangé en faveur d’une formation essonnienne très solidaire.
Dès la reprise, sur un corner de VEDEL F.BIOTTEAU plaçait un magistral coup de tête de peu au dessus de la transversale(46e), le n° 8 local récidivant sur coup franc quelques minutes plus tard(54e).
La 55e minute était fatal aux soiséens qui concédaient l’égalisation pour une absence de marquage sur OLIVIER qui, de la tête, exploitait un relais de DAUTREMAY sur corner de SANGUINO.
La situation s’aggravait quand, à la 63e minute, Melun bénéficiait d’un penalty logique pour faute sur RUSSAIL que SANGUINO transformait imparablement.
Les visiteurs poursuivaient leur pressing et c’est très logiquement que sur contre de RUSSAIL, BONNET marquait un troisième but jugé libérateur, même par supporters les locaux.
A 3-1 pour Melun, on pensait le match joué, mais Soisy se reprenait rapidement à espérer en revenant à 3-2, dès la 76e minute par VEDEL qui, avec beaucoup d’à propos, surgissais pour intercepter une passe en retrait de RAMA vers TROGNON.
Le final devenait passionnant et Soisy se lançait à l’assaut avec fougue, mettant sur le grill, un onze avant tout soucieux de ne pas prendre de risques. Et la dernier coup de théâtre se situa à la 83e minute quand, sur corner de VEDEL, F.BIOTTEAU de la tête, expédia le ballon sur la transversale.

Le Parisien de l’Essonne :



PAS DE QUOI PAVOISER

Melun bat Soisy sur seine 3-2 (mi-temps : 0-1)
Temps froid et sec. Terrain petit et extrêmement bosselé.
Arbitrage de M.AMUNARIC.Buts pour Soisy : T.BIOTTEAU(1er minute) et VEDEL(63e minute)
Pour Melun : OLIVIER(55e minute), SANGUINO sur penalty(65e minute) et BONNET 72e minute)
Remplacement pour Soisy LEGARGASSON à la place de THIERRY(65e minute).
11 corners à 7 en faveur de Melun.
SOISY : Lassale(cap), Jurado, Schellaert, Thierry, Rouillon, Ayuso, Pichard, F.Biotteau, Vedel, Pichon, T.Biotteau
Ent : Pichon
MELUN : Trognon, Turinay, Eude, Rama, Hernandez, Bonnet, Louis, Russail(cap), Olivier, Dautremay, Sanguino, 12e Crapart, 13e Legendre
Ent: Malherbe
Soisy sur seine : Le piège parfait. Que dis-je le guet-apens ! Imaginez une tôle ondulée aux dimensions réduites et placez-y 22 joueurs. D’un côté 11 garçons débordant d’enthousiasme, décidés de jouer à fond la chance qui leur est offerte.
De l’autre une formation melunaise sans doute trop décontractée et peu habituée à ces terrains minés ou le moindre contrôle tient déjà du prodige.
Vous n’aurez alors pas de mal à vous faire une idée du spectacle offert par les protagonistes.
Qu’importe, les conditions de jeu, les six divisions d’écart semblaient suffisante pour permettre aux hommes de MALHERBE de passer un après midi serein. Il fallait pour cela faire très vite la décision.
Le temps de déclencher le chronomètre et HERNANDEZ offrait sur un plateau un ballon en or à T.BIOTTEAU qui s’empressait de tromper TROGNON. On jouait depuis 15 secondes. Pour le scénario, monsieur le metteur en scène, Bravo ! Personne n’aurait pu imaginer une telle entrée en matière.
Digne du grand HITCHCOCK.
Même le préposé au tableau d’affichage a eu du mal à réaliser. Mais il restait 89 minutes, plus qu’il n’en fallait à Melun pour corriger ces petits farceurs.
Faire ça à une équipe qui a failli éliminer Nantes, la saison passée. Non, mais ! La punition allait être sévère, assurément.
Ce ne fut pas le cas, loin de là. Ila fallu attendre la 55e minute, eh ! oui, pour que OLIVIER rétablisse l’équilibre.
Jusque là, l’équipe locale s’en était tirée avec la mention très bien, bien aidée il est vrai par un onze préfectoral indigne de son rang.
Et que l’on ne vienne pas nous dire que l’état du terrain explique toutes les erreurs commises par les Melunais.
Car même si LASSALE a évité miraculeusement à deux reprises un but qui paraissait acquis, tir de OLIVIER en pleine lucarne à la 35e minute et reprises à bout portant de SANGUINO et LOUIS à quelques secondes de la mi-temps, jamais Melun n’a démontré sa supériorité hiérarchique.
Ce but d’OLIVIER, tant attendu, libérait quelque peu une formation en proie au doute et il était évident que, dès cet instant, les locaux allaient souffrir. Ce fut en effet le cas sur une percée de RUSSAIL qui a contraint THIERRY à concéder un penalty. SANGUINO ne laissa pas passer l’aubaine(63e minute). Et ce n’était pas fini. OLIVIER débordait sur la droite et adressait un centre à BONNET seul aux 6 mètres. Le milieu de terrain visiteur, avec un brin de réussite, trouvait encore le chemin des filets (72e minute).
S’acheminait-on vers la correction ? que nenni… Quatre minutes plus tard VEDEL grillait la politesse à une défense bien passive et ne laissait pas l’ombre d’une chance à TROGNON (2-3). Incroyable. La fin de cette rencontre fut un véritable cauchemar pour les visiteurs sauvés à deux reprise du naufrage par la transversale (F.BIOTTEAU de la tête à la 78e minute et VEDEL à la 89e minute).
Il était bien temps que M.AMUNARRIL siffle la fin de cette rencontre. Melun avait touché le fond du gouffre.

LES COULISSES DE LA COUPE

*** Les Melunais en se rendant à Soisy sur seine s’attendaient à un « traquenard », mais à ce point…
Les 22 joueurs ont, en particulier, évolué sur une surface qui n’a rien à voir avec un terrain de football, agrémenter d’un maximum de trous et de faux rebonds. Rarement vu ça ! Dans ces conditions, il devenait impossible de confectionner un bon football que ce soit et à ce petit jeu Soisy, avec la complicité des Melunais, aurait bien fort pu créer la surprise.

*** Pas de car pour le court déplacement à Soisy. Les joueurs melunais et leurs dirigeants ont utilisés leur voiture.

*** Daniel MALHERBE, Gérard GRINGOIRE et Serge BAMAS accompagnaient l’équipe melunaise et nous avons remarqué la présence de Jean-Pierre LEBAILLY et Jean-Claude UNTEIREINER membres du bureau directeur de U.S MELUN.






*** Un très mauvais terrain, nous l’avons dit , à Soisy, mais par contre de vastes et confortable vestiaires pour une première division.
*** C’est un entraîneur de Melun, Daniel MALHERBE très furieux que nous avons vu à la mi-temps et aussi à la fin du match : il y avait de quoi. Peu de ces joueurs ont rempli leur contrat. En l’absence de H. WIECZOREK, blessé, c’est Didier RUSSAIL qui a été confirmé dans sa fonction de capitaine du onze melunais.